Qui est Jésus ?
Le contexte : L'humanité est considérée selon la Bible comme des gens mauvais et pécheurs, la terre à un prince et le prince de ce monde est désigné selon la Bible comme étant Satan lui-même, le monde est un royaume, un royaume des ténèbres. (voir évangile de St Jean 1:5)
Contexte dans lequel Jésus devait venir (Romain 3:9-18)
9 Quoi donc!
sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous,
Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché,
10 selon qu'il est écrit: Il n'y a point de juste, Pas même un seul;
11 Nul n'est intelligent, Nul ne cherche Dieu;
12 Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien,
Pas même un seul;
13 Leur gosier est un sépulcre ouvert; Ils se servent de leurs langues pour
tromper; Ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic;
14 Leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume;
15 Ils ont les pieds légers pour répandre le sang;
16 La destruction et le malheur sont sur leur route;
17 Ils ne connaissent pas le chemin de la paix;
18 La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux.
J'ajouterais ici personnellement, à la lecture de ce texte (Romain 3), que nul
ne peut être sauvé par ses propres œuvres ou par l'application rituelle ou
gestuelle de la loi (la Torah) ou par l'abolition du porc dans la nourriture ou
d'autres choses encore comme nos cérémonials religieux, pour être plus clair,
vous aurez beau multiplier les jeûnes et les prières, faire l'impossible de
vous-même pour plaire à Dieu et comme le font les croyants parfois revêtir les
plus beaux habits de fête le dimanche, en finalité, vous serez toujours devant
Dieu un pécheur car il est écrit : Que tous ont péché et sont privés de la
gloire de Dieu …, (voir Romain 3 : 23) et on ne peut rien y faire.
23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu;
24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la
rédemption qui est en Jésus-Christ.
25 C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient
victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé
impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je,
26 de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en
justifiant celui qui a la foi en Jésus.
Il est écrit également, que ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui
souille l'homme mais c'est la dureté des paroles qui en sortent et c'est par
nos paroles que nous entrons en jugement avec Dieu, parce que c'est par les
paroles que le cœur de l'homme parle de lui-même. Détournez-vous donc des
pasteurs qui ne connaissent pas la Bible de manière éclairée et vous disent de
manière insistante qu'il faut sans l'aide de Dieu vous justifier par vous-même
pour sauver votre âme et par vos pratiques dans la chair, ce qui vous sauvera
c'est d'abord la foi et la grâce, encore un mensonge de plus.
Le verset sélectionné pour ce chapitre est celui de JEAN 4 :25-26. 25 La femme
lui dit : Je sais que le Messie doit venir celui qu'on appelle Christ ; quand
il sera venu, il nous annoncera toutes choses. 26 Jésus lui dit : Je le suis,
moi qui te parle.
Donc la chose importante à retenir, c'est que Jésus est le Messie attendu des
Juifs dans l'ancien testament, en effet, Dieu a donné son fils unique afin que
ceux qui croient en lui aie la vie éternelle.
L’expiation du péché par le sang de Christ trouve son origine dans la Loi
mosaïque : une fois par an le prêtre devait présenter une offrande de sang
d’animaux sur l’autel du Temple pour les péchés du peuple. « Or, d’après la
loi, presque tout est purifié avec du sang et, s’il n’y a pas de sang versé, il
n’y a pas de pardon. » (Hébreux 9.22) Mais l’efficacité de cette
offrande de sang était limitée, si bien qu’elle devait être refaite encore et
encore, en préfiguration du sacrifice offert « une fois pour toutes » par Jésus
sur la croix. (Hébreux 7.27) Depuis que ce sacrifice a été offert, nous
n’avons plus besoin du sang de taureaux et de boucs.
D’autre part, faites attention
à la traduction de vos Bibles, méfier vous, elle est en effet faite de manière
à soutenir une religion mais pas la vérité absolue, la preuve évidente se situe
dans le verset qui a été aussi étudié inlassablement et décrypté par nous et
que nous prendrons comme exemple, c'est-à-dire le très cher " on
appellera" dans Esaïe 9:5, lequel désigne erronément Jésus comme étant le
Père dans la Trinité.
Esaïe 9:5 « on l'appellera l'Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père
d'éternité, le Prince de la paix » (version Ostervald)
Déjà et je le rappelle, un point d'attention à ce sujet, attention à vous, les
noms juifs mentionnent toujours Dieu, ici par exemple on parle de Père en
référence à la même construction nominale que le nom Abraham qui pourrait aussi
servir d'exemple à ce sujet et qui vient de l'hébreu " Avraham
", lequel veut dire " père des peuples ". Pourtant malgré que
les mots " on l'appellera " sont présent dans cette phrase, un
trinitaire vous la sortira toujours comme si elle était écrite non pas de cette
façon mais avec un simple " il est " dans sa démarche et de manière à
attester formellement que Jésus est le Père lui-même ou soit Dieu car c'est le
but de notre religion en finalité, c'est de contrecarrer le texte pour soutenir
une autre vérité. Les croyants qui lisent cette phrase ou qui la retranscrivent
oublient toujours les mots " on appellera " qui veut dire en fait, on
le nommera et ces mots sont importants car ils rendent cette phrase totalement
non significative pour désigner Jésus comme étant un Dieu fort ou le Père où
même ils essaieront de vous inculquer une autre vérité que la vérité textuelle
pure. Pour nous, un nom reste un nom comme Abraham qui signifie Père des
nations mais il n'est pas Dieu le Père parce que son nom veut dire Père, en
français aussi beaucoup de noms font référence à la Bible. Ne vous méprenez
donc pas au sujet de votre vie spirituelle mais prenez toujours du recul et
vérifiez toujours par vous-même. Deuxièmement, à propos du mot El Gibbor où soit les mots " Dieu fort " de ce
verset, il faut d'abord savoir qu'il y a plusieurs usages de ce mot hébraïque
dans nos bibles, en effet, EL en conjonction avec Gibbor
peut aussi désigner des héros puissants, cette forme peut se retrouver dans ézéchiel 32 :21 et désignant les " Eli Gibborim " et orthographiés dans le texte hébraïque
source comme ceci (recherche faite à partir des manuscrits anciens) :
Le mot « Dieu fort » ou « El Gibbor » en plus de
désigner le seul vrai Dieu, peut aussi désigner les héros de l'antiquité et
d’autres traductions sont possibles pour ce verset.
Esaïe 9:5 « Il crie son nom: Merveilleux conseiller, héros d’él, père pour toujours, prince de la paix » (version
Chouraqui)
Bible du Rabbinat : « on l'a appelé Conseiller merveilleux, Héros divin, Père
de la conquête, Prince de la Paix »
Les trinitaires eux-mêmes devraient admettre que ce verset est imparfaitement
traduit, puisque Jésus n’est appelé « Père d'éternité » nulle part ailleurs
dans les écritures. Ce verset est souvent cité mais il est lu de manière
occultée car les trinitaires rejetteraient, de toute façon, l’idée selon
laquelle Jésus serait le Dieu le Père, ce qui est pourtant le cas dans nos traductions
courantes. En effet, il est fondamental, selon la doctrine trinitaire, de ne
pas « confondre les Personnes, ni diviser la substance » en référence au
Symbole d’Athanase. D’après ce verset, j’attire votre attention que si vous
adoptez cette traduction littérale, la doctrine de Trinité serait de ce fait
totalement devenue caduque. Ainsi, si ce verset était réellement traduit de
façon correcte, les trinitaires seraient face à un réel problème
d’interprétation. Toutefois, le mot qui fut rendu par « éternité » pourrait en
fait être traduit par « âge » ou « siècle » aussi. Une traduction correcte
serait ainsi de dénommer Jésus « père de l’âge à venir », ou encore comme le
fait la version Darby, « père du siècle » mais pourquoi ?
R : La réponse est évidente, encore une fois de plus il faut revenir à la
tradition culturelle dans laquelle ce texte a été écrit, dans la culture
biblique et hébraïque, tous ceux qui étaient réellement importants par ce à
quoi ils étaient à l’origine, étaient appelés « pères » en référence à ceux-là.
Par exemple, Jabal, étant le premier à vivre sous une
tente et à élever du bétail, est décrit dans la Bible comme le « père de ceux
qui demeurent dans des tentes et près des troupeaux » (Genèse 4 : 20). De la
même manière, puisque Jubbal fut le premier inventeur
d’instrument de musique, il est appelé « père de tous ceux qui jouent de la
harpe et du chalumeau » (Genèse 4 : 21). Les écritures n’utilisent pas dans ces
versets le terme « père » au sens littéral de père ou d’ancêtre. On sait en
effet que ces deux hommes étaient des descendants de Caïn et que leurs propres
descendants moururent lors du déluge. « Père » est ici utilisé de manière
figurée pour désigner un individu qui initia telle ou telle pratique et qui est
par cela reconnu comme d’importance. Puisque le Messie devait être le premier,
par sa résurrection d’entre les morts, à établir l’âge à venir et puisqu’il
devait être fait Seigneur de cet âge à venir, il peut ainsi justement être
appelé « père du siècle » (version Darby) ou de l’âge » à venir. En tout cas,
on voit mal un Juif écrire le mot Père comme s’il connaissait déjà le dogme
trinitaire à l’époque de l’ancien Testament.
Pour rappel, en effet, Satan est le prince du mensonge aussi en plus d’être
celui du monde.
Le texte de Saint Paul qui figure dans Colossiens 1 chapitre 15 jusqu’à 17 (Colossiens 1 :15-17)
15 Il
est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur
la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations,
autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
D'après ce texte nous lisons que Jésus est seulement une image du Dieu
invisible déjà une image c'est aussi un reflet dans une glace par exemple, mais
en tout cas elle n'est pas la personne réelle, l'homme aussi dans la genèse est
une image de Dieu puisque Dieu a fait l'homme à son image par exemple, rien de
neuf jusque-là, mais qu'il est le premier né de la création, pour référence, le
LOGOS aussi existait avant le commencement du monde et a collaboré à sa
création en contenant toutes les idées archétypes de ce monde.
Attention aux dérives qui ne tiennent pas compte de ce qui est dit de manière
lexicale seule dans ce texte, il fallait lire les mots suivants seulement :
" image ", " premier-né ", " en lui ".
Un premier né est une créature créée comme les autres, Abraham aussi avait un
premier-né mais il a été conçu de quelque chose, ceux qui nient certains mots
refusent la parole de Dieu elle-même et ne sont pas de Dieu de ce fait.
De plus, ce livre tente même d'aller plus loin que les endoctrinements des
religions, donc dès maintenant, si vous lisez " image ", intérioriser
en vous le mot image.
Néanmoins, toutes choses ont été créées par le Fils et pour le fils de Dieu,
cela est une évidence mais il est également une créature du créateur, essayez
de dénombrer comme nous l'avons fait, les mots principaux de ces phrases pour
vous l'expliquer et essayer même par la suite de compléter cette étude.
En tout cas, nous ne pouvions nier que les phrases de ce verset énumèrent les choses suivantes :
(1) Qu'il est seulement une
image du Dieu invisible.
(2) Qu'il est le premier-né en tant que créature, c'est-à-dire créée ou enfanté
et préliminairement à toute la création. J'attire votre attention sur le mot
premier-né, Dieu n'est pas créé de quelque chose.
(3) Qu'en lui toutes les choses ont été créées et qu'elles subsistent en lui.
(4) Que tout a été créé par le premier-né et pour lui.
Quelques précisions à propos du point d'attention numéro 2 :
Le mot en grec utilisé ici dans ce contexte est « PROTOTOKOS » ou premier-né :
πρωτότοκος
(prototokos) - Code Strong 4416
Définitions :
le premier-né
d'un homme ou d'un animal
de Christ, le premier né de toute la création
Exemple de l’origine du mot dans Hébreux 11:28
C'est par la foi qu'il fit la Pâque et l'aspersion du sang, afin que
l'exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés (4416) des Israélites.