Première partie
QUI EST DIEU DANS LA BIBLE.
La Bible est avant tout un
livre comprenant plusieurs livres ou on pourrait dire le livre des livres et
qui ont été retenus dans le canon biblique par les responsables de l'église au
départ, les autres papyrus non inclus dans le canon biblique étant considérés
comme des textes apocryphes, ces textes dérivent parfois dans la foi jusqu'à
l'hérésie, attention à vous donc.
Elle comprend l'Ancien Testament qui est en réalité une copie exacte des livres
de la Bible hébraïque et le Nouveau Testament qui est composé par différents
écrits, cette fois-ci en grec et non pas en hébreu et qui ont été écrits par
les premiers chrétiens de l'église naissante, en tête de liste figure l'apôtre
Saint-Paul dont les écrits sont à la base de la chrétienté actuelle, on
pourrait dire, le premier évêque de notre temps.
Première constatation : En lisant et en comparant nos traductions françaises de
l'ancien Testament avec le support biblique hébraïque juif, il existe des
problèmes majeurs de traduction, prioritairement, les noms de Dieu lui-même
sont effacés pour la plupart de nos Bibles.
Ainsi notre démarche a été depuis des années de retourner aux manuscrits
retrouvés en mer morte pour tester la véracité de l'utilisation du nom de Dieu
dans les textes et pour un apprentissage personnel, ce nom pourtant existait
dans les textes et il a été traduit pour la plupart en éternel ou en Dieu, mais
en définitive, le terme Dieu dans notre langage n'existe pas en hébreu ce qui
pourrait déjà provoquer pas mal de confusion car en fait et vous ne le savez
pas, le terme Dieu servait surtout à désigner Zeus.
Mais quel était le nom propre de Dieu ? D'après nos recherches, dans l'ancien
Testament, le peuple juif avait plusieurs déités et vénérait aussi Baal et
Ashera par exemple, qui ont été assimilés par erreur au Diable par les
chrétiens alors qu'ils n'étaient que des idoles, mais que dans la Bible, Dieu
se révèle comme la seule option possible pour le croyant et le seul vrai Dieu.
Donc, il nous a paru important de savoir en quel Dieu les croyants du peuple
Juif de l'époque de Jésus plaçaient principalement leur foi, était-ce Jésus par
exemple comme nous le pensons ? Vu que comble du comble, cette religion était
non pas trinitaire mais monothéiste comme je l'ai déjà indiqué.
Premièrement, dans l'ancien Testament en effet, le nom de Dieu n'est pas Jésus,
voici une liste, Dieu a en effet plusieurs noms qu'il est important de
connaître afin d'éviter toutes dérives : 1) Prioritairement, Dieu ne s'écrit
pas Dieu mais EL, voici ce que l'on pourrait dire au départ et fixer comme
racine de tous les autres noms de Dieu lui-même.
EL est composée de deux lettres hébraïques un aleph et un Lamed, ce nom propre
désigne des êtres surnaturels, des « puissants ».
Il est aussi utilisé en conjonction avec d’autres qualificatifs pour alourdir
encore plus son sens de puissance ou d’édification comme pour EL SHADDAY ou EL
ELYON.
2) Un autre nom important de Dieu dans l'ancien Testament : Elohim soit le nom
EL au pluriel ou « les Dieux » (signification littérale), faits bizarres, le
nom de Dieu est au pluriel et pourtant il ne désigne qu'un seul Dieu, peut-être
que ce serait un pluriel de majesté, à voir.
3) Le plus important à connaître : Le nom propre de Dieu est le tétragramme,
soit un nom composé de quatre lettres hébraïques, un « YOD », un « HE », un «
VAV » et un « HE » final sans consonnes dont la prononciation a été perdue au
fil des âges car dans la religion juive il y avait un interdit, celui de
prononcer le nom propre de Dieu et donc, le nom propre de Dieu dès qu'il était
lu était vocalisé par ADONAY, et pour finir, en ce qui concerne la traduction
dans notre langue de ADONAY, elle est Seigneurs au pluriel également.
Image du tétragramme ou nom propre de Dieu.
Liste des différentes écritures du Tétragramme et de leurs datations
Ecriture ancienne |
Lettres |
Date du document |
Document concerné |
|
YHWH |
800 avant JC |
Kuntillet Ajrud |
|
YHWH |
625 avant J.C. |
Ketef Hinnom - Rouleaux d’argent |
|
YHWH |
+- 600 avant J.C. |
Lettres de Lachis – Arad tessons |
|
YHWH |
514-398 avant J.C. |
Aramaic papyri |
|
YHWH |
100-50 avant J.C. |
Papyrus Foead 266 |
|
YHWH |
30-50 |
Les rouleaux de la mer Morte – Les Psaumes |
|
YHWH |
50 avant J.C. - 50 |
Nachal Hever |
|
|||
|
YHWH |
50 avant J.C. - 50 |
Nachal Hever |
|
YHWH |
30-50 |
Rouleaux de la mer morte - Psaumes |
|
YHWH |
2° siècle |
Syracuse |
|
YHWH? |
3ème siècle |
Symmachus |
|
|||
|
YY |
3ème siècle |
Oxyrynchus |
|
YHWH |
5ème siècle |
Aquila |
|
YHWH |
A partir de 800 |
Codex |
En français, il est traduit textuellement dans nos Bibles par Jéhovah ou par Yahvé ou erronément par Dieu (un nom propre ne se traduit pas) comme l’adopta la Bible de Jérusalem, en ce qui concerne Jéhovah c’est le nom du Dieu des témoins de Jéhovah forme reprenant les consonnes du nom ADONAY (voir image d'explication).
D'après nos études, la vocalisation la plus proche est celle qui consiste à
remplacer la lettre " YOD " du tétragramme par un " Y "
dans notre alphabet, la première lettre " HE " par un " A
", la lettre " VAV " par la lettre " W " et la lettre
" HE " finale du tétragramme par un " é ", ce qui nous
donne Yahweh ou traduit au final par éternel car le nom de Dieu est en réalité
composé du verbe être au présent et dans une autre forme que l'on pourrait
appeler plus ou moins le futur dans notre langage, la traduction la plus proche
serait « éternel » car il s'agit du verbe être conjugué simplement à "
l'action inachevée ", L'Hébreu ancestral n'ayant pas de futur pareil qu'en
français.
Autre déduction nouvelle et de base de cet ouvrage cette fois-ci, la traduction
française du tétragramme devait de toute façon pouvoir être utilisée en
conjonction avec la particule EL en référence au nom Yahweh-El ou Yahweh-Elohim
désignant aussi Dieu (Genèse 3 : 21-23), ici traduits à titre d'information aussi
dans cet ouvrage par " éternel-Dieu " pour plus de compréhension de
la signification littérale de son nom.
Image des quatre lettres hébraïques du Tétragramme
Pour information : Il apparaît, en fait, plus de six mille cinq cents fois dans
nos Bibles mais il est traduit, remplacé ou effacé et pourtant, il représente
des millénaires d'histoire religieuse, le tétragramme est donc d’une importance
capitale pour nos religions.
Autre information, la prononciation du nom propre de Dieu ou du tétragramme
divin choisi pour l'élaboration de ce livre sera littéralement YAH-WAY
EL-OH-HIM et pas Jéhovah.
Pourquoi avoir choisi la prononciation " Yahweh " ? R : Car cette
étude se basera ici sur les travaux du linguiste allemand Wilhelm Gesenius mais
étant donné qu'il faudrait un livre entier pour étudier juste la prononciation
elle-même du tétragramme seulement, je n'irai pas plus loin dans les hypothèses
ici, si les travaux de ce linguiste vous intéressent, je vous invite à le lire,
ou à prononcer seulement le tétragramme par " Père " ou " notre
Père " par exemple, si elle vous semble incertaine.
Pourquoi avoir choisi d'assimiler le tétragramme au mot ecclésiastique "
Père " ? En effet, cette recommandation est plus que valable dans le cas
des chrétiens que nous sommes car elle est basée en priorité sur la prière du
" NOTRE PÈRE " et sur les textes de nos Bibles mais de nos jours, les
croyants ne s'adressaient plus qu'à lui qu'en récitant de manière robotisée,
avec une totale aplatie de cœur durant les messes et sans glorifications
particulières, , ils faisaient cette prière du " NOTRE PÈRE " comme un
cérémonial et puis, il n'était plus l'objet d'un culte particulier alors que ce
n'était qu'une prière d'exemple. Allons décoincez-vous un peu, fini le mode
répétition en boucle des ordinateurs car ce n'est que le début du livre que
vous lisez actuellement et qui vous poussera à plus d'adoration que dans vos
messes, je l'espère car Dieu recherche des véritables adorateurs (St Jean
4 :23).
En effet, la bible ne mentionne pas La Trinité dans aucun verset mais elle nous
apprend qu’il n’y a qu’un seul Dieu, c’est le Père lui-même, c’est-à-dire dans
Ephésien 4 :6, dans 1 Timothée 2 :5 et pour finir dans 1 Corinthien 8 :6.
Néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui
nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et
par qui nous sommes.
Ce verset révèle des choses importantes
qui restent à comprendre pour les Trinitaires, c’est-à-dire que :
(1)
Néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu.
(2)
Ce dieu dans le verset, c’est qui ? R : c’est le Père.
(3)
Et par la suite, il y a un second intervenant, c’est Jésus.
(4)
Qui est Jésus ? R : il n’est pas le Père dans ce texte.
(5)
Jésus est seulement le seul Seigneur, il n’est pas le seul Dieu dont parle ce
texte.
(6) Il y a deux intervenants, Dieu de qui
viennent toutes choses, Jésus par qui viennent toutes choses, ils ont une
fonction bien différenciée dans ce texte, et on ne peut pas faire un amalgame
entre ces deux intervenants.
De ce fait, il n'y a qu'un
seul Seigneur c'est Jésus, un seul médiateur entre Dieu et les hommes c'est
Jésus, mais il n'y a qu'un seul Dieu c'est le Père et ce
n’est pas moi qui le dis c'est la Bible.
Autre point important, en
effet, selon la Bible il s'agit simplement du nom propre du Père et c'est tout
mais il faudra lire ce livre en entier pour le comprendre.
Ce livre n'est donc pas totalement contre les présupposés dogmatiques religieux
dont le dogme de la Sainte Trinité est au centre puisqu'il reprend un concept
de ce dogme qui est le Père ou soit une personne nommée hypostase dans La
Sainte Trinité, premièrement, pour l'analyser et pour la mettre en avant par
rapport aux autres dans ce livre et puis pour finir, il vous présentera cette
hypostase comme étant la seule qui devrait normalement faire l'objet d'un culte
au centre même de nos églises.
Je précise que même le nom propre de Dieu semble inconnu des chrétiens, un
comble me direz-vous mais étant donné que Jésus remplace Yahweh tout simplement
au niveau dogmatique, la plupart des chrétiens ne le connaissent pas et de plus
pour certains même, Yahweh est le nom de Jésus, ce qui est faux étant donné la
source juive des textes de l'ancien Testament que nous étudierons d'abord.
Au final le chrétien mélange au mixer dans sa cuisine interne, tous les noms
juifs de Dieu comme ceux qui sont déjà cités et comme étant ceux appartenant à
Jésus seul Dieu, de plus, le chrétien ne connaît plus à l'heure actuelle le
concept qui est à la base de sa foi, la Trinité et ne vois plus que Dieu en
Jésus, ce nom Jésus qui en plus était un nom Juif communément utilisé et même
assez largement comme nom propre de personnes, et je le précise aussi, ce nom
n'est pas mentionné comme nom appartenant à Dieu dans l'ancien Testament.
Néanmoins et malgré ces affirmations seulement basiques et lexicales pour
l'instant, les croyants refusent de faire la différence entre le père et le
fils au niveau de leur foi également et se contentent de l'assimilation de
Jésus à Yahweh.
C'est comme si au fond, tout le monde devait changer de nom au cours d'une vie
normale et sans aucune raison valable.
Ecriture actuelle du tétragramme
En guise de recherche de preuves annexes, nous sommes partis dans le VIe arrondissement de Paris dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, c'est là que nous avons fait une photo, pour vous, du fronton de l'église Saint-Sulpice comme preuves pouvant attester l'usage du tétragramme et sa connaissance au Moyen Âge. Cette église n'est pas un cas à part car parfois comme pour certaines églises, elle comporte des inscriptions qui laissent encore transparaître le tétragramme lui-même qui est le nom propre de Dieu, lequel comme vous pouvez le constater n'est certainement pas Jésus.
Nous nous baserons aussi sur la foi de personnages célèbres de notre histoire
que nous citerons comme référence et dont la thématique de cet ouvrage s'est
inspirée de prime abord, c'est-à-dire de Blaise Pascal (né le 19 juin 1623 à
Clermont) et qui était un personnage collectionnant pratiquement tous les
savoirs comme les mathématiques, la physique, la philosophie et la théologie.
Je citerais seulement une phrase célèbre de Blaise Pascal qui a, en fait, été
retrouvée par hasard par son valet de chambre après sa mort dans un écrit qu'il
nous a laissé, c'est-à-dire le texte suivant :
« Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants. Certitude. Certitude. Sentiment, Joie, Paix. Dieu de Jésus-Christ. »
Je cite simplement cette phrase de Blaise Pascal pour affirmer que les chrétiens ne croient pas en Dieu puisqu'ils croient que Jésus est le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob en finalité. Mais en vérité, Dieu n'est pas le Dieu des théologiens des philosophes, il est le dieu de Jésus, le Dieu de Jacob, le Dieu d'Isaac et puis pour finir le Dieu d'Abraham mais aussi votre Dieu à tous. Ce Mémorial fut trouvé après la mort de Pascal, cousu dans la doublure de son pourpoint. Le texte apparaissait en double sur papier et sur parchemin, le second enveloppant le premier, et fut commenté par ses contemporains comme "une espèce de Mémorial qu'il gardait très soigneusement pour conserver le souvenir d'une chose qu'il voulait toujours avoir présente à ses yeux et a son esprit, puisque depuis huit ans il prenait le soin de le coudre et découdre à mesure qu'il changeait d'habit."
Pour conclure le chapitre sur le nom propre de Dieu.
Le Dieu créateur du monde sera ici seulement identifié via le livre de la
Genèse chapitre 3 :21-23 et pas comme les témoins de Jéhovah suivant l'épisode
du buisson ardent ou soit la révélation de Dieu à Moïse dans Exode 3:1-8 car
cette identification ne se réfère pas au livre de la Genèse en tant que Dieu
créateur mais fait partie de la tradition religieuse avant tout.
Il faut retourner à la genèse du monde pour cela, c'est le plus probant et
c'est tout.
A ce propos si vous recherchez Dieu dans vos Bibles, vous ne le retrouvez
sûrement pas (désolé pour vous) car il a été retiré des traductions françaises,
je vous donne donc ici le nom hébraïque de Dieu tel que révélé dans la genèse.
En conclusion de ce chapitre et après un retour aux sources, le nom propre de
Dieu complet et tel qu'il figure depuis le début dans notre bible est
Yahweh-Elohim.
Un point d'attention à ce sujet, les Mormons et les Témoins de Jéhovah ont
Jéhovah comme Dieu et pas Yahweh-Elohim et je le rappelle, ce qui n'était pas
écrit dans le verset sélectionné pour l'identification du nom propre de Dieu
lui-même.
Dieu et je le précise a aussi plusieurs noms, la Bible précise aussi qu'au tout
début Dieu était appelé EL SHADDAY et pas Jéhovah et c'est de plus, ce que la
traduction française ne révèle pas car dans les textes on parle bien de Dieu
(terme de généralisation à tous les dieux au monde) mais sans vraiment
l'identifier à une religion particulière.
Dans nos Bibles et enfin, une remarque préliminaire s'impose, il faudrait
arrêter de traduire les noms propres de Dieu alors qu'ils sont plus ou moins
effacés de nos Bibles, par exemple : Qu'arriverait-il si dans un texte anglais
le nom Christian était traduit par chrétien, le traducteur aurait-il perdu son
intelligence et agirait comme un ordinateur ou à la façon d'un traducteur en
ligne ? R : Il est vrai que Christian veut dire en anglais chrétien mais un nom
ne se traduit pas en réalité dans un texte au risque d'en dénaturer le sens.
Pourtant, c'est ce que l'on fait les différents traducteurs de la Bible
peut-être pour promouvoir une religion et en effacer une autre qui pourtant
sert de base au christianisme.
En effet, un bon exemple est le terme Christ qui est d'origine religieuse et
hébraïque seule (base de construction du mot christianisme) ou un nom propre
important resté dans notre langue et prononcé inopinément dans le mot alléluia,
qui veut dire simplement louer YAH, YAH étant le diminutif de Yahweh comprenant
les deux premières lettres du tétragramme ou soit le nom propre de Dieu.
Les différentes traductions de nos Bible ne sont jamais faites d'une manière transparente
(Bible du Semeur, Bible de Jérusalem par exemple, Bible des Témoins de Jéhovah
etc…), ce serait alors une religion satanique car basée sur le détournement et
le mensonge, lequel intervient non pas pour promouvoir la parole mais pour en
cacher la vérité aux croyants et faire une sorte de spaghetti avec le texte, ou
soit un mensonge qui cache le nom propre de Dieu pour promouvoir un concile et
une décision de responsables religieux plutôt que de faire une traduction
propre.
Force est de constater qu'au travers des traductions en tout cas, que le nom
Yahweh ou même le tétragramme de Dieu ne figure plus dans nos Bibles et est en
réalité traduit dans les traductions françaises par Dieu, or Dieu désigne aussi
les déités étrangères aussi comme Zeus et ne remplace pas un nom propre en tout
cas, Dieu vient du latin et n'a rien à voir avec EL qui vient de la langue
hébraïque.
Au niveau du Nouveau Testament : Yahweh est présenté comme le père de Jésus et
même son propre Dieu, étrange que Jésus ait un Dieu me direz-vous puisqu'il est
Dieu lui-même, pourtant cela est vérifiable de manière littérale seule dans nos
bibles, puisqu'il le supplie sur la croix et remet son esprit entre ses mains,
qu'il le prie aussi.
De plus, il y a une dualité évidente dans les conversations entre Dieu et lui,
la prière de Jésus la plus connue étant le notre père qui est aux cieux (Pater
Noster), j'irais même plus loin dans cette constatation Jésus est un envoyé de
Dieu, son serviteur, nous prendrons à ce sujet des portions de textes bibliques
comme exemple pour vérifier tout.
Si Jésus était Yahweh lui-même il faudrait alors que les dialogues entre ces
deux personnes et non une, soit entre Jésus et Dieu, soient jetés dehors de
notre Bible, pour la question trinitaire ou la déification de Jésus et il
faudrait beaucoup effacer de texte même et surtout pour ériger Jésus à la
stature du Dieu unique.
Cette abstraction du Père plairait aux croyants en priorité mais la dualité
entre Jésus et Dieu dans la Bible est littéralement vérifiable, de ce fait,
elle ne doit pas être rejetée mais comprise au départ comme un fait
textuellement prouvé en harmonie avec nos Bibles et que nous devons relire à ce
sujet.
La question est surtout de
savoir si le croyant lui-même fait preuve du moindre respect pour le texte
lui-même de la Bible et s'il la lit vraiment, cela reste pour l'instant une
question non résolue, car conceptuellement la Trinité semble à la lecture d'un
texte complètement illogique voire pire encore abracadabrante, Jésus au final
parlant à lui-même car il est l’égal du Père et élevé à la même stature que
Dieu, à tel point qu’il en devient son pareil. Alors qu’il y a deux
intervenants dans la Bible, le Père de Jésus, c’est-à-dire le Dieu qui nous a
aimé et Jésus qui nous a sauvé, c’est-à-dire le fils de Dieu (Jean 3 :16)
et qu’ils sont en plus, bien différencié dans nos Bibles.
Pour retrouver Dieu dans nos
Bibles en effet, il suffisait de lire Jean 3 :16-17 et de poser la
question « qui nous a aimé ? » :
16 Car
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en
effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais
pour que le monde soit sauvé par lui.
R : celui qui nous a aimé
c’est Dieu, celui qui nous a sauvé c’est le fils de Dieu, il n’y avait pas
d’amalgame possible c’était évident.
La religion catholique source des autres confessions trinitaires comme les religions protestantes, semble être tellement une confusion qu’elle en est une dérive et une interprétation humaine, celle d'une seule vérité biblique textuelle dénaturée tristement, alors qu'un livre considéré comme saint n'est pas sujet à interprétation, ce qui est écrit doit le rester, on doit parler de la Bible comme de la parole de Dieu et un homme ne se substitue pas à Dieu, aucun évêque ne représente Dieu sur terre, aucun pasteur, aucun prêtre même réuni en concile ne peut rivaliser avec Dieu par sa seule parole, car en finalité tout procède de sa grâce et en définitive, notre humanité seule ne pourra jamais rivaliser avec l'omnipotence et l'omniscience de Yahweh, il n'y a aucun représentant de Dieu sur terre mais seulement des médiateurs entre Dieu et les hommes, un peu d'humilité dans l'église par rapport à notre humanité s'impose donc en priorité.